Un 50e anniversaire se termine sur le début d’un autre 50 ans

Les anniversaires sont des moments précieux. Ce sont des jalons qui incitent à faire le point et à réfléchir, peut-être pour honorer et célébrer le passé, comprendre et apprécier le présent, ainsi que planifier et préparer l’avenir. Le cinquantenaire de l’Institut Vanier se termine bientôt, alors que résonne encore l’écho des nombreuses festivités qui nous ont permis de commémorer les événements passés, et que se profile déjà une vision d’avenir qui s’annonce tout aussi festive et prometteuse.

La réunion annuelle du conseil d’administration qui a eu lieu cet automne nous a permis de prendre du recul pour admirer le résultat de tout ce que nous avons accompli et de préparer les 50 prochaines années en vue de perpétuer notre désir de toujours mieux comprendre les familles au Canada. La réunion, tenue à l’Hôtel-Musée Premières Nations, situé au cœur de la nation huronne-wendat à Wendake, au Québec, a débuté par une cérémonie sacrée réalisée par la sage Diane Andicha (Yändicha’) Picard, qui a transmis à chaque membre du conseil un message unique et personnalisé dans le but de guider le déroulement de notre planification.

Dans toutes les familles, quelle que soit leur nature, le repas est un moment important, une occasion symbolique et concrète de se réunir, un lieu de rencontre qui permet de tisser et de consolider les liens, un espace où l’on échange les pensées et les idées, un instant de détente où l’on nourrit le corps et l’esprit, et un cadre où se forment les valeurs et les opinions. Pour toutes ces raisons, le repas revêt également une grande importance lors des rencontres du conseil d’administration de l’Institut Vanier. Cette année, nous avons été reçus à la Citadelle de Québec où nous avons partagé un dîner régimentaire, dans ce cadre qui contribuait à enrichir la réflexion que notre conseil d’administration était venu chercher. En outre, ce lieu nous interpelait directement à la fois en raison de la statue qui a récemment été dévoilée à l’effigie du fondateur de l’Institut Vanier, le très honorable général Georges P. Vanier, mais aussi parce que ce dernier et Mme Pauline Vanier y ont été inhumés. C’est donc tout naturellement que cet environnement nous a inspiré la réflexion et le recueillement.

Nous souhaitons remercier le major Nicolas Bertrand pour son accueil lors de ce chaleureux dîner. Merci également à tous ceux qui ont pris part et contribué à la discussion, et qui ont à leur façon animé, égayé et inspiré ce « dîner familial ».

On nous a ensuite offert une visite complète du Musée Royal 22e Régiment, où nous avons appris l’histoire du Royal 22e Régiment, ainsi que celle de la Citadelle de Québec.

Un merci particulier au major-général (à la retraite) Terry Liston, ancien commandant du Royal 22e Régiment, qui est en fait le premier bataillon de soldats canadien-français à avoir été constitué, et dont le général Vanier fut un membre fondateur il y a déjà quelques générations. En plus de l’accueil qu’il a offert aux membres du conseil, le major-général Liston a également participé à la planification de cette célébration historique.

À notre départ de Québec, nous étions fiers du travail accompli, mais aussi de l’héritage que nous a laissé le couple Vanier. Notre cinquantenaire est un jalon qui nous permet de rendre hommage à notre histoire, mais aussi une source d’inspiration pour l’avenir. L’heure est maintenant à la réflexion afin de déterminer de quoi seront fait les 50 prochaines années. Nous invitons toutes les personnes intéressées par les familles et la vie de famille à prendre part à la discussion visant à mieux comprendre les familles du Canada.

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