Sous la loupe 2019 : Unions, désunions et état matrimonial

Les familles évoluent sans cesse et il en va de même des relations interpersonnelles qui sont au cœur de la vie de famille. Chaque année, des milliers de Canadiens entretiennent des liens qui sont autant de relations familiales engagées, et certains d’entre eux décident aussi d’élever des enfants ensemble. Or, certains sont forcés de mettre fin à leur relation pour divers motifs, ce qui se traduit par des transitions à la fois uniques et diversifiées, et parfois éprouvantes pour la famille.

Au fil de l’histoire canadienne, les différentes tendances qui ont caractérisé les unions ou les engagements (ainsi que les désunions et les désengagements) ont changé suivant l’évolution du contexte socioéconomique, culturel et légal. Ces changements perpétuels sont tributaires de certaines forces socioéconomiques, culturelles et contextuelles en évolution, qui façonnent la vie de famille et vice-versa.

Dans le cadre de la série Histoire de famille, Statistique Canada a publié aujourd’hui des données de l’Enquête sociale générale qui abordent le mariage, les unions libres, la séparation et le divorce en 2017, offrant ainsi une nouvelle perspective des tendances à long terme auxquelles l’Institut Vanier de la famille s’est intéressé au fil des dernières décennies :

  • En 2017, 71 % de l’ensemble des Canadiens de 25 à 64 ans vivaient en couple (mariés ou en union libre), comparativement à 79 % en 19811, 2.
  • En 2017, 14 % des Canadiens de 25 à 64 ans étaient séparés ou divorcés, par rapport à environ 8,2 % en 19813, 4.
    • Les femmes de 50 à 54 ans représentaient la plus forte proportion à cet égard, alors que plus de 1 sur 5 d’entre elles (21 %) étaient divorcées ou séparées, comparativement à 8,3 % en 1981.
  • En 2017, 13 % des Canadiens de 25 à 64 ans n’avaient jamais été mariés, une proportion qui s’élevait à 10 % en 19815, 6.
  • En 2017, le Québec demeurait la province ayant la plus forte prévalence de couples en union libre de 25 à 64 ans avec 31 %, ce qui équivaut à presque trois fois le taux des autres provinces (11 %)7.
    • Au cours des 20 dernières années, la proportion des gens de 25 à 64 ans vivant en union libre a connu une augmentation plus marquée au Québec (14 % en 1991) que dans le reste du pays (8,2 % en 1991)8.

 


1 Statistique Canada, « Histoire de famille : Être marié ou vivre en union libre au Canada », dans Infographies, no 11‑627‑M au catalogue de Statistique Canada (1er mai 2019). Lien : https://bit.ly/2GXqgb0.
2 Anne Milan, « État matrimonial : aperçu, 2011 » (figure 4), dans Rapport sur l’état de la population du Canada, no 91-209-X au catalogue de Statistique Canada (juillet 2013). Lien : https://bit.ly/2tWWJHJ.
3 Statistique Canada, « Histoire de famille : vivre en union libre, être marié, séparé ou divorcé au Canada », dans Le Quotidien (1er mai 2019). Lien : https://bit.ly/2Wjy4t1.
4 Statistique Canada, Estimations de la population au 1er juillet, selon l’état matrimonial ou l’état matrimonial légal, l’âge et le sexe, tableau 17-10-0060-01 (dernière mise à jour le 1er mai 2019). Lien : https://bit.ly/2usvJjt.
5 Statistique Canada, « Histoire de famille : vivre en union libre, être marié, séparé ou divorcé au Canada ».
6 Milan
7 Statistique Canada, « Histoire de famille : Être marié ou vivre en union libre au Canada ».
8 Statistique Canada, Estimations de la population au 1er juillet, selon l’état matrimonial ou l’état matrimonial légal, l’âge et le sexe.

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