ODD 1 : Pas de pauvreté

La pauvreté est un enjeu qui touche les familles partout au Canada et à l’échelle planétaire. Lorsque les familles ne disposent pas de suffisamment de ressources pour subvenir à leurs besoins et assurer leur bien-être, tous les membres du ménage s’en trouvent affectés, et cela peut avoir une incidence sur le bien-être de la collectivité dans son ensemble.

La pauvreté prend de nombreux visages, et elle peut se manifester de plusieurs façons, notamment par la faim et la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et à d’autres services essentiels, la discrimination et l’exclusion sociales, ainsi que par la faible participation au processus décisionnel. Comme c’est le cas de plusieurs indicateurs de bien-être, la pauvreté est vécue de façon disproportionnée par les groupes marginalisés, notamment les personnes ayant des incapacités, les familles autochtones, les parents seuls et les collectivités racialisées.

Ce premier ODD vise à éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde. Il s’agit d’un objectif imposant et ambitieux, mais tout réel développement durable qui se veut « pleinement inclusif » implique de tenir compte des besoins non comblés et des inégalités rencontrées par toutes les familles au Canada et partout dans le monde.

Faits et statistiques clés :
  • En 2017, 9,5 % des Canadiens vivaient sous le seuil officiel de la pauvreté au Canada (MPC), dont 3,9 % étaient des aînés et 23 % étaient issus de familles monoparentales.
  • En 2015, 14 % de tous les ménages canadiens vivaient avec un faible revenu (MFR-Apl), et les taux étaient disproportionnellement élevés parmi les groupes marginalisés, notamment :
    • les résidents non permanents (43 %)
    • les immigrants récents (31 %)
    • les membres des Premières Nations (30 %)
    • les personnes ayant une incapacité (23 %)
    • les personnes ayant indiqué appartenir à un groupe de minorité visible (21 %)
    • les Inuits (19 %)
  • En 2018, le quart des enfants et des jeunes de moins de 18 ans (23 %) affirmaient qu’ils avaient faim en se couchant le soir ou en partant pour l’école, au moins à l’occasion, parce qu’il n’y avait pas assez à manger à la maison.
  • En 2016, 11 % de l’ensemble des Canadiens éprouvaient des besoins impérieux de logement, les proportions étant plus élevées chez les Inuits (40 %), les immigrants récents (24 %), les membres des Premières Nations (23 %) et les Métis (14 %).

Sources : Statistique Canada; UNICEF Canada

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