L’impact du stress post-traumatique sur les membres des Forces armées canadiennes, les premiers répondants et leur famille

Le rapport intitulé Soutenir les familles des membres actifs et retraités des Forces armées canadiennes et des premiers répondants touchés par le stress post-traumatique est fondé sur une table ronde organisée en février 2019 par Medavie en collaboration avec l’organisme Wounded Warriors Canada, la Commission de la santé mentale du Canada et l’Institut Vanier de la famille. Le rapport fait état des nombreux défis auxquels sont confrontées les familles touchées par le stress post-traumatique (SPT) vécu par les premiers répondants ainsi que les membres actifs et retraités des Forces armées canadiennes (FAC). Malgré la sensibilisation accrue par rapport au risque de SPT et à la prévalence liée à l’état de stress post-traumatique (ESPT), les familles ne disposent pas toujours du soutien dont elles ont besoin à la fois pour venir en aide à leur proche touché par le SPT et pour aborder l’impact du SPT sur leur propre santé et leur quotidien.

Même si « état de stress post-traumatique » (ESPT) est le terme le plus souvent employé dans le cadre des discussions publiques, il désigne un état diagnostiqué sur le plan clinique. Au cours de la table ronde, et subséquemment dans le cadre de ce rapport, « stress post-traumatique » (SPT) demeure le terme privilégié, puisqu’il inclut les personnes qui présentent des symptômes, mais qui n’ont pas reçu de diagnostic formel.

Les familles sont souvent la première source de soutien pour un individu souffrant de SPT, c’est pourquoi elles peuvent jouer un rôle prépondérant pour s’assurer que leur proche reçoive des soins. Au sein de la famille, le SPT peut avoir des répercussions sur la vie des enfants adultes, des parents, des frères et sœurs et du conjoint. Ces derniers sont alors appelés à s’ajuster, à s’adapter et à réagir à toute expansion ou évolution des rôles familiaux ainsi qu’aux changements survenus dans le comportement, l’humeur et l’attitude de leur proche. Les individus et les familles ont besoin d’outils pour les aider à communiquer leurs expériences et à exprimer leurs émotions les uns avec les autres, ce qui leur permettra d’aborder l’impact du SPT dans leur vie.

L’accès à des ressources de soutien en santé mentale varie au sein des différentes communautés de militaires et de premiers répondants, et le financement augmente à l’égard des programmes destinés uniquement aux individus touchés par le SPT. Les FAC travaillent à l’élaboration de programmes nationaux destinés à leurs membres actifs et retraités, ainsi que, de plus en plus, à leur famille.

Téléchargez le rapport Soutenir les familles des membres actifs et retraités des Forces armées canadiennes et des premiers répondants touchés par le stress post-traumatique

Lisez le communiqué de presse

 


Publié le 27 août 2019

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