Les familles ayant un enfant victime d’un acte criminel vivent un véritable cauchemar. Dans bien des cas, ces personnes doivent s’absenter du travail, quitter un emploi rémunéré ou composer avec diverses contraintes financières. C’est pour pallier de telles situations qu’a été créé le Soutien du revenu pour les parents d’enfants assassinés ou disparus (PEAD), en 2013.
Le 25 mai 2018, Emploi et Développement social Canada a annoncé divers changements en vue de bonifier le soutien aux familles ayant dû affronter la mort ou la disparition d’un enfant. Par conséquent, le programme actuel (PEAD) sera remplacé par l’Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes. L’initiative élargie sera accessible à un plus grand nombre de familles et offrira plus de souplesse aux parents en emploi en ce qui concerne l’accès et le recours à ces prestations.
Principaux changements au programme :
- Les montants ou versements hebdomadaires passent de 350 $ à 450 $.
- La limite d’âge pour les jeunes victimes sera augmentée à 25 ans ou moins (auparavant 18 ans ou moins).
- La période d’admissibilité aux prestations est doublée pour les prestataires admissibles, soit de 52 à 104 semaines.
- Les bénéficiaires du soutien pourront continuer de travailler jusqu’à concurrence de 50 % des heures habituellement rémunérées (maximum de 20 heures par semaine).
- Les parents d’enfants de moins de 14 ans n’auront plus à attester que leur enfant n’était pas partie consentante à l’infraction qui a mené à sa mort.
Apprenez-en davantage à propos de l’Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes
Pour solliciter une entrevue avec la directrice générale de l’Institut Vanier, Nora Spinks : lsteele@vanierinstitute.ca.
Publié le 25 mai 2018