Coup d’œil sur les liens familiaux durant la pandémie de COVID‑19

Jennifer Kaddatz

24 avril 2020

Les liens familiaux sont essentiels au bien-être de la famille. Ils sont d’ailleurs souvent plus importants, plus solides et plus durables que tout autre lien que connaîtra une personne au cours de sa vie.

Les liens familiaux sont plus forts que les autres types de liens

Comme l’indique un sondage mené par l’Institut Vanier de la famille, l’Association d’études canadiennes et la firme Léger, du 17 au 19 avril 20201, les liens familiaux occupent une place importante dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

En fait, selon les répondants, les liens familiaux sont plus forts que tout autre type d’attachement (figure 1).

Les femmes sont plus susceptibles de se dire « très attachées » à leur famille

Les femmes expriment généralement un sentiment d’attachement plus fort que les hommes, ce qui est également le cas à l’égard des liens familiaux (figure 1).

Quelque 95 % des femmes et 91 % des hommes de 18 ans ou plus se disent « très attachés » ou « assez attachés » à leur famille. Lorsque l’on considère uniquement les personnes ayant affirmé être « très attachées » à leur famille, on observe une différence encore plus marquée entre les sexes : près de 8 femmes sur 10 (79 %) déclarent être « très attachées » à leur famille, contre 7 hommes sur 10 (68 %) (figure 1).

L’attachement à sa famille augmente avec l’âge, surtout chez les hommes

Les adultes plus âgés sont particulièrement susceptibles de déclarer avoir des liens familiaux solides. Plus de 8 femmes sur 10 (84 %) et près de 8 hommes sur 10 (76 %) dans cette tranche d’âges se disaient « très attachés » à leur famille, la proportion étant plus faible chez les femmes et les hommes des tranches d’âges plus jeunes (figure 2).

Chez les hommes, la force de l’attachement augmentait avec l’âge : 60 % des 18 à 34 ans se disaient très attachés à leur famille, contre 67 % des 35 à 54 ans et 76 % des 55 ans et plus. Chez les femmes, les différences étaient moins prononcées (figure 2).

Jennifer Kaddatz, Institut Vanier, en détachement de Statistique Canada


Note

  1. Le sondage, mené du 10 au 13 mars, du 27 au 29 mars, du 3 au 5 avril, du 9 au 12 avril et du 17 au 19 avril 2020, comprenait environ 1 500 personnes de 18 ans et plus qui ont été interrogées à l’aide d’une technologie ITAO (interview téléphonique assistée par ordinateur) dans le cadre d’une enquête en ligne. Tous les échantillons, à l’exception de celui du 10 au 13 mars, comprenaient également un échantillon de rappel d’environ 500 immigrants. À l’aide des données du Recensement de 2016, les résultats ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la langue maternelle, de la région, du niveau de scolarité et de la présence d’enfants dans le ménage, afin d’assurer un échantillon représentatif de la population. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (panel en ligne, dans le présent cas). Toutefois, à des fins comparatives, un échantillon probabiliste de 1 512 répondants aurait une marge d’erreur de ±2,52 %, et ce, 19 fois sur 20.
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